Monuments et plaques en l'honneur d'une bataille

Inauguré le 7 mai 1950, le monument de Courcelles commémore le sacrifice des soldats du 49e RI tombés lors des combats du 9 au 15 juin 1918 pour la défense du village.

Inauguré le 30 septembre 1934 au lieu-dit " Le Chemin Creux", le monument de Crisolles est dédié "Aux défenseurs de Noyon" lors des combats des 23, 24 et 25 mars 1918. Oeuvre des architectes Davroux et Gauthier, ce mur de béton symbolise la défense des combattants du Vème Corps d'Armée du général Pellé qui porta un coup d'arrêt à l'offensive allemande du général von Hutier.

Le 29 mai 1954, le monument en l'honneur du 57e RI "Le Terrible, que rien n'arrête" fut inauguré sur le Mont Renaud (Passel), en bordure de la RN32. Il porte la plaque "Ici, du 25 mars au 13 avril 1918, le 57e RI a brisé 22 attaques, maîtrisé 5 régiments, barré à l'ennemi la route de Paris" commémorant par là même la Bataille du Mont Renaud.

A Mareuil-la-Motte, sur le mur du "Cabaret Rouge", une plaque rappelle au souvenir des combattants du Plateau Saint-Claude : "A la mémoire des morts du 9e Cuirassiers à pied qui arrêtèrent ici la ruée allemande le 9 juin 1918 en se sacrifiant. Passant, souviens-toi. "

A Mélicocq, le Monument aux morts-crucifix, élevé par le Major et Madame Emerson-Withe le 20 juin 1920, porte l'inscription "C'est ici que les très durs combats des 9, 10, 11 juin 1918 et au prix des plus douloureux sacrifices, les soldats de la IIIème Armée (Humbert) ont définitivement arrêté l'ennemi dans sa marche sur Paris. Vous qui passez, découvrez-vous". Les bienfaiteurs américains de Mélicocq firent ajouter : "Honneur aux vaillants de la 53ème Div, 205ème, 112ème, 236ème, 319ème R.I., 243ème, 283ème R.A.C., 3/13ème Génie, 9ème Cuir. à pied, qui dans ces sanglantes journées sont tombés pour la sainte cause".


De part et d'autre du portail de l'ancienne église Saint-Jean-Baptiste de Plessier-de-Roye, deux plaques rappellent la violence des combats de 1918. A droite, la plaque ornée d'un cor de chasse porte l'inscription: "Plessier et Plémont. Ces deux piliers de la porte s'ouvrent sur le cœur de la France. Là, en mars - avril 1918, avec la division Barbot, le 56ème Bataillon de Chasseurs de Driant, commandant Herment en tête, commandant au Bois des Caures, a tenu. Honneurs aux braves et paix aux morts." A gauche du portail, la plaque ornée d'une ancre de marine porte l'inscription: "A Plessier le Roye, le 30 mars 1918, le front allié étant rompu, sous la puissante offensive allemande, un bataillon du Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc sous les ordres du chef de Bataillon Reboul, d'un seul élan contre attaque, enraya la ruée allemande sur l'Ile de France faisant 785 prisonniers et ornant son drapeau d'une sixième palme et de la fourragère aux couleurs de la Légion d'Honneur. Citation à l'ordre de l'armée n409 du 15 mars 1918."

A Quennevières, sur le mur extérieur de la Ferme, plusieurs plaques et un monument commémorent la bataille qui s'y est déroulée en 1915.

Scellées en 1924 sur les bords du Matz à Thourotte, en bordure de route à Moulin-sous-Touvent, Tracy-le-Val et Antheuil-Portes, ces bornes en granit rose sont l’œuvre de Paul-Moreau Vauthier sur une commande du Touring Club de France. Hautes de un mètre, pourvues d'un casque Adrian posé sur une couronne de lauriers, ces bornes marquent l'extrême avance des Allemands durant leur dernière offensive en juin 1918.
 

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